Alors que la créature ailée se dirige droit vers vous, vous dégainez votre épée et tentez de la frapper au vol. La créature réussit à vous éviter de justesse et se pose sur le sol, non loin de vous. Vous la regardez droit dans les yeux, sans broncher. Soudain, une voix résonne dans votre tête. « Bonjour cher ami, vous êtes très brave à ce que je peux voir. Vous avez certainement des amis au dojo de l’Air pour être en mesure d’exécuter une telle manœuvre. Je me nomme Midral et je suis un nègle. Je n’ai pas la faculté de parole, mais je suis capable de communiquer par voie télépathique. J’ai été envoyé par maître Igashu, sage du Clan de la nature. Il a eu une vision : il vous voyait pris au piège dans les marécages et attaqué par des crocotores. Il m’a demandé de venir tester votre courage et de vous empêcher de vous jeter dans leurs gueules. Si vous aviez décidé de fuir devant moi, j’en aurais déduit que vous n’étiez pas prêt à affronter votre destin. Je serai heureux d’informer maître Igashu de votre grand courage. Permettez-moi de vous faire deux importantes recommandations. Je vous suggère d’abord de ne pas vous jeter dans les marais. Ils sont infestés de crocotores et vous n’auriez pas beaucoup de chances de vous en tirer. À dix contre un, le combat est inégal, peu importe la bravoure. Je crois également savoir dans quelle direction il est préférable de vous diriger. En survolant les lieux, j’ai aperçu le cauchemar que vous pourchassez qui se dirigeait vers la statue de Dinar et la forêt qui l’entoure, à la limite ouest du lac Diga, lac qui a la forme d’un petit dragon. Je me propose de vous conduire à de la statue. Vous n’avez qu’à grimper sur mon dos. »
Vous vous exécutez et, du haut des airs, vous arrivez à voir au loin la statue dont le nègle parlait. Vous pouvez également observer le dojo de l’Eau, qui est immense et est complètement submergé dans les profondeurs du lac, dont l’eau est cristalline. Après avoir été transporté pendant une dizaine de minutes, le nègle descend et vous dépose devant la statue. «Je vous souhaite bonne chance, vous dit-il, et continuez de faire preuve de courage, cela vous servira grandement » Sur ce, il vous quitte, vous laissant seul devant votre destin.